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Arborescences

un concert  sylvestre  néoclassique

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Cher public, 

 

Devant l’urgence planétaire de sauver le vivant, le GCM a choisi ce printemps de chanter les arbres, les oiseaux, les animaux, mais aussi l’amour et la paix. D’où le titre de ce concert : Arborescences

 

Nous aimons bien prendre des sentiers moins fréquentés. Notre répertoire est donc surtout ancré dans le XXIe siècle, en passant par le XXe, mais il fait aussi une petite incursion dans l’Al-Andalus du XIe siècle. Vous pourrez entendre au début du concert une pièce contemporaine sur un psaume biblique, And the Swallow, une chanson d’amour en arabe, Lammaa Badaa Yatathannaa et le cycle Five Hebrew Love Songs qui, comme son nom l'indique, est écrit en hébreu. Trois grandes cultures représentées.

 

Ce concert évoque aussi les grands espaces américains, mais également la fragile beauté du papillon; il souligne la longue vie d’un arbre ainsi que l’éphémérité de la rose. Vous y rencontrerez aussi un phoque, un moineau, une hirondelle et une alouette, le tout enveloppé et soutenu par l’accompagnement sublime du piano et d’un quatuor à cordes. 

 

Je pense donc bien traduire le sentiment des choristes et du chef en vous disant l’immense fierté que nous ressentons ce soir. Fiers d'avoir osé s’attaquer à cet ambitieux répertoire; fiers de chanter des pièces de notre époque; fiers d’interpréter des œuvres dans différentes langues; fiers de vous faire découvrir des pièces de trois compositrices; fiers de vouloir assurer la pérennité du GCM et fiers du travail accompli. Comme on dit chez nous, nous avons du front tout le tour de la tête! 

 

Ouvrez votre esprit et vos oreilles et laissez-vous porter par la musique.

Bon concert.


 

Lyne St-Onge 

Grand Choeur de Montréal

PROGRAMME

 

John Tavener The Lamb 

 

Caroline Shaw   And the Swallow (psalm 84)

 

Shireen Abu-Khader Lammaa Badaa Yatathannaa  

 

Eric Whitacre Five Hebrew Love Songs

  • I. Temuná 

  • II. Kalá kallá

  • III. Lárov

  • IV. Éyze shéleg!

  • V. Rakút

 

Eric Whitacre The Seal Lullaby

 

Rémi St-Jacques  Papillon

 

Ralph Vaughan Williams The Lark Ascending (arr. pour violon et choeur de Paul Drayton)

 

PAUSE 

 

Jake Runestad  Come to the Woods

 

Todd Coleman Trees

 

Rémi St-Jacques  Vita Arboris (arr. pour piano et quatuor à cordes commandé par le Grand Choeur de Montréal) 

 

Ola Gjeilo  Days of Beauty

 

Ola Gjeilo  The Rose

 

Ola Gjeilo  Song of the Universal 

 

Marie-Claire Saindon Terre-Neuve

OEUVRES et COMPOSITEURS

John Tavener (1944-2013), Royaume-Uni

Texte : William Blake (1757-1827)  Royaume-Uni

Tavener a eu la révélation à 12 ans qu’il voulait devenir compositeur en entendant la pièce Canticum Sacrum de Stravinsky. À 17 ans, il est devenu organiste dans une église presbytérienne où il a joué pendant 14 ans. En entrant à l’université, il a décidé de se consacrer à la composition. En 1977, il s’est converti à l’Église orthodoxe russe et composa alors des œuvres essentiellement religieuses. Le texte The Lamb s’adresse à l’enfant Jésus et est empreint de douceur et de foi. John Rutter, contemporain et ami de Tavener, dit de celui-ci qu’il avait le don très rare de pouvoir amener un public à un profond silence.

The Lamb

Little Lamb who made thee?

Dost thou know who made thee?

Gave thee life, and bid thee feed

By the stream and o’er the mead;

Gave thee clothing of delight, 

Softest clothing wooly, bright;

Gave thee such a tender voice,

Making all the vales rejoice?

Little Lamb who made thee?

Dost thou know who made thee?

Little Lamb, I’ll tell thee,

Little Lamb, I’ll tell thee;

He is called by thy name,

For he calls himself a Lamb,

He is meek and he is mild,

He became a little child.

I, a child, and thou a lamb, 

We are called by his name.

Little Lamb, God bless thee! 

Little Lamb, God bless thee!

L’agneau 

Petit Agneau qui t’a fait

Sais-tu qui t’a fait,

Donné vie et conduit

Près du fleuve ou sur les prés ;

Donné ta toison soyeuse,

Douce toison de laine brillante ;

Donné ta si tendre voix

Qui comble tant les vallées de joie ?

Petit Agneau qui t’a fait

Sais-tu qui t’a fait ?

Petit agneau je vais te le dire,
Petit agneau je vais te le dire,
On l’appelle par ton nom,
Car il s’appelle lui-même Agneau :
Il est doux et il est bon,
Il s’est fait petit enfant.
Moi, l’enfant, et toi, l’agneau,
Sommes appelés par son nom.
Petit Agneau, que Dieu te bénisse.
Petit Agneau, que Dieu te bénisse.

Caroline Shaw, née en 1982 aux États-Unis

Texte : Psaume 84 : 3 

Ayant commencé à jouer du violon dès l’âge de 2 ans, Shaw composait déjà à 10 ans. Formée comme violoniste et compositrice dans diverses universités américaines, détentrice d’un doctorat, Shaw a reçu le Pulitzer de la composition à 30 ans. Elle en est, à ce jour, la plus jeune récipiendaire et l’une des rares femmes à l’avoir reçu. Ses œuvres pour voix sont tout un défi pour les choristes. Elle y incorpore souvent un son répété sur la consonne n, (nnnnnnn), ce qui en fait sa signature. La pièce And the Swallow, au-delà du texte biblique, se veut un rappel du besoin humain de vivre en paix et en sécurité. Cela est hélas bien d’actualité…

And the Swallow

How beloved is your dwelling place, 

O Lord of Hosts. 

My soul yearns and faints. 

My heart and my flesh cry. 

The sparrow found a house 

And the swallow her nest, where she may raise her young. 

They pass through the valley of bakka,

They make it a place of springs, 

The autumn rains also cover it with pools. 

Et l‘hirondelle  

Comme elles sont aimées tes demeures,

Seigneur de l'univers

Je languis à rendre l’âme.

Mon cœur et ma chair crient. 

Le moineau lui-même trouve une maison,

Et l’hirondelle un nid pour mettre sa couvée. 

Ils traversent la vallée des larmes,

Ils en font une oasis,

Et les pluies d'automne la couvrent de bénédictions.

Shireen Abu-Khader, née en Jordanie en 1972

Texte traditionnel en arabe

Shireen a été formée aux États-Unis et à Toronto. Elle est actuellement cheffe d’orchestre du chœur des jeunes de Toronto et a été la compositrice en résidence du Toronto Mendelssohn Choir pour la saison 2023-2024. En 2002, Shireen a fondé le Dozan wa Awtar Music Establishment qui a hautement contribué à l’évolution de la musique chorale en Jordanie. Devenu Dozan World en 2020, cet organisme veut préserver et faire connaître le répertoire du Levant dans le monde entier. Elle souhaite que chaque spectacle contribue à inspirer, créer, unir et répondre à l’évolution du contexte sociopolitique. La pièce de notre programme est un chant mouachah traditionnel en arabe. Ce genre a été inventé en al-Andalus, au Moyen-Âge. Il s’agit d’un poème d’amour.

Lammaa Badaa Yatathannaa

Lammaa Badaa Yatathannaa 

Yaa lyl yaa Eyn

Hubby jamaaluu fatannaa

eawmaa bilaaHZuu easarnaa

gusnun thanaa Hyna maal

waEdy wa yaa Hyraty man ly raHym shakwaty

filHubbi min laowEaty eillaa malykul’ jamaal

Lorsque mon amour est apparu en marchant d'un pas oscillant

Lorsque mon amour est apparu en marchant d'un pas oscillant

Sa beauté m'a ensorcelée.

Quelque chose a captivé nos cœurs d'un seul regard.

Une branche s'est inclinée une fois penchée.

Ô mon destin, mon dilemme.

Personne ne répondra à mon appel 

Pour me guérir de ma passion amoureuse 

Sauf la Dame de la beauté.

Eric Whitacre né en 1970 aux États-Unis

Five Hebrew Love songs, texte de Hila Plitmann, née en 1973 à Jérusalem  

Whitacre est indéniablement une des stars internationales de la composition contemporaine. Son parcours est atypique. Sans formation musicale, mais ayant eu la révélation du chant choral après une première répétition dans un chœur à l’université, il décida alors d’étudier la composition à Julliard, dont il obtint un baccalauréat. Il a composé de la musique de films, des œuvres pour chœur, d’autres pour différents ensembles, etc. Whitacre a ici mis en musique des poèmes d’amour de Hila Plitmann avec qui il était alors marié. Il a su en faire d’exquis petits tableaux musicaux tout en faisant ressortir la grande délicatesse des textes. 

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Five Hebrew Love songs

I. TEMUNÁ 

Temuná belibí charuntá;
Nodédet beyn ór uveyn ófel:
Min dmamá shekazó et guféch kach otá,
Usaréch al paná’ich kach nófel.

 

II. KALÁ KALLÁ 

Kalá kallá
Kulá shelí,
U’ve kalút
Tishákhílí!

 

III. LARÓV 

“Laróv,” amár gag la’shama’im,
“Hamerchák shebeynéynu hu ad;
Ach lifnéy zman alu lechán shna’im,
Uveynéynu nishár sentiméter echad”

 

IV. ÉYZE SHÉLEG!

Éyze shéleg!
Kmo chalomót ktaníim
Noflím mehashamá im.

 

V. RAKÚT

Hu hayá malé rakút;
Hi haytá kasha
Vechól káma shenistá lehishaér kach,
Pashút, uvlí sibá tová,
Lakách otá el toch atzmó,
Veheníach Bamakóm hachí rach.

Cinq chansons d'amour hébraïques

I. Une image

Une image est gravée dans mon cœur ;

Se déplaçant entre la lumière et l'obscurité :

Une sorte de silence enveloppe ton corps,

Et tes cheveux tombent délicatement sur ton visage.

 

II. Mariée légère

Mariée légère

Elle m'appartient entièrement,

Et légèrement,

Elle m'embrassera !

 

III. En grande partie

« En grande partie », dit le toit au ciel,

« la distance entre toi et moi est infinie ;

Mais il y a un moment, deux sont venus ici,

Et seulement un centimètre nous séparait. »

 

IV. Quelle neige ! 

Quelle neige !

Comme de petits rêves

Tombés du ciel.

 

V. Tendresse 

Il était plein de tendresse ; 

Elle était très dure.

Et autant qu'elle essayait de rester ainsi, 

Simplement, et sans raison valable, Il l'a prise en lui,

Et l'a posée

Dans l'endroit le plus doux, le plus doux.

The Seal Lullaby, texte de Rudyard Kipling (1865-1936), Inde - Royaume-Uni

Dans The Seal Lullaby, on peut entendre tout l’amour d’une mère ou d’un père pour son enfant et son désir de le protéger. Whitacre en a fait des versions pour différentes formations vocales. C’est une version avec voix d’hommes seulement qui vous est offerte ici. 

The Seal Lullaby

Oh! hush thee, my baby, the night is behind us, 

And black are the waters that sparkled so green. 

The moon, o'er the combers, looks downward to find us 

At rest in the hollows that rustle between. 

Where billow meets billow, there soft be thy pillow; 

Ah, weary wee flipperling, curl at thy ease! 

The storm shall not wake thee, nor shark overtake thee, 

Asleep in the arms of the slow-swinging seas.

Berceuse du phoque

Silence, mon bébé, la nuit est derrière nous,
Et noires sont les eaux qui si vertes étincelaient.
La lune, au-dessus des déferlantes, nous cherche
Reposant dans les creux frémissants.
Là où la vague rencontre la vague, que doux soit ton oreiller,
Roule à ton aise, mon petit nageur las !
Que le vent ne t'éveille pas et que le requin ne te surprenne pas
Dormant dans les bras des lents flots berçants

Rémi St-Jacques né en 1992 à Blainville, Québec (Voir la biographie plus loin)

Papillon, texte d' Alphonse de Lamartine (1790-1866), France

Tout comme pour John Rutter, dont il est un grand admirateur, la mélodie est très importante pour Rémi. « À quoi bon, dit-il, composer quelque chose que personne n’a envie de chanter ou d’écouter. » Fidèle à son motto, la mélodie de Papillon se marie divinement bien au texte élégant de Lamartine. Vous pouvez y entendre l’envolée du papillon, surtout dans la section des sopranos!

Papillon

Naître avec le printemps, mourir avec les roses,

Sur l’aile du zéphyr nager dans un ciel pur,

Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses,

S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur,

Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes,

S’envoler comme un souffle aux voûtes éternelles,

Voilà du papillon, le destin enchanté!

Il ressemble au désir, qui jamais ne se pose,

Et sans se satisfaire, effleurant toute chose,

Retourne enfin au ciel chercher la volupté!

Ralph Vaughan Williams (1872-1958), Royaume-Uni

The Lark Ascending, texte de George Meredith (1828-1909), Royaume-Uni

La musique de Vaughan Williams étonne. Si elle peut paraître complexe, à la première écoute, elle s’inspire toujours d’une expérience humaine et inspire un regard poétique sur l’existence. The Lark Ascending est l’une des œuvres les plus connues au Royaume-Uni et, depuis sa création en 1920, elle revient régulièrement au haut de la liste des pièces préférées, comme celle que nous souhaiterions conserver, sur une île déserte…   

Vaughan Williams l’a composée en 1914, pour piano et violon, puis pour orchestre et violon créée en 1921. La version pour violon, chœur et solistes, toute récente (2019), est du compositeur Paul Drayton. C'est lui qui a incorporé le texte de Meredith à la partition. En effet, Williams, qui s'en était inspiré pour le titre, avait mis les mots du poème (une douzaine de vers seulement sur 122) en exergue, non sur les notes. Peu importe l’arrangement, c’est une pièce exigeante du répertoire pour violon et seuls les virtuoses y prêtent leur talent. 

L’inspiration du compositeur lui serait venue la veille de l’embarquement des troupes anglaises pour la France, lors de la Première Guerre mondiale, voyant les jeunes soldats sur les côtes anglaises en attente de prendre le large vers leur destin. Depuis, plusieurs significations ont été accordées à cette musique :  la sérénité qui vient avant la tempête, l’émotion d’un homme qui voit sa jeunesse s’envoler, le regard romantique du compositeur sur la campagne anglaise (sans doute ce qui lui a inspiré l’inclusion d’airs folkloriques au fil de la composition). C’est surtout le sens donné à cette pièce, aujourd’hui, avec le vol de l’alouette qui s’élève de plus en plus haut.

The Lark Ascending

He rises and begins to round

He drops the silver chain of sound

Of many links without a break

In chirrup, whistle, slur and shake.

​

For singing till his heaven fills

‘T is love of earth that he instils

And ever winging up and up,

Our valley is his golden cup.

And he, the wine which overflows

Till lost on his aerial rings

In light and then, the fancy sings.

L’envol de l’alouette

Elle s’élève et se met à tourner,

Déroule une chaîne argentée de sons

En nombreux anneaux sans les détacher :

Pépiements, sifflements, legatos et trémolos.

​

Elle chante à en combler le ciel

De tout son amour de la terre

À chaque coup d’aile elle monte encor’,

Et de la vallée fait sa coupe d’or

Son chant en est le vin qui déborde

Quand elle se perd en notes légères

La fantaisie chante en pleine lumière.

Jake Runestad, né en 1986 aux États-Unis

Come to the Woods, texte de John Muir (1838-1914), États-Unis

Formé dans plusieurs universités américaines prestigieuses, Runestad a reçu une maîtrise en composition de l’Université Johns Hopkins en 2011. Un journaliste américain a dit du compositeur qu’il avait un talent particulier pour marier une musique puissante à des textes qui abordent certains des problèmes les plus urgents et les plus émouvants de notre époque. Des projets récents explorent des thèmes tels que la sensibilisation et la prévention du suicide, l'immigration, l'égalité des sexes, les handicaps, la perte et la crise climatique. Le texte de Muir, Come to the Woods, est un hymne à la nature et est magnifiquement mis en valeur par Runestad. De façon très évocative, presque descriptive, cette pièce nous fait passer de la tempête à l’éblouissement, et finalement nous conduit vers la paix.

Come to the Woods

Another glorious day, the air as delicious

to the lungs as nectar to the tongue.

 

The day was full of sparkling sunshine,

and at the same time enlivened with one of

the most bracing wind storms.

 

The mountain winds bless the forests with love.

They touch every tree, not one is forgotten.

 

When the storm began to sound,

I pushed out into the woods to enjoy it.

I should climb one of the trees for a wider look.

 

The sounds of the storm were glorious with

wild exuberance of light and motion.

Bending and swirling backward and forward, round and round,

in this wild sea of pines.

 

The storm-tones died away, and turning toward the east,

I beheld the trees, hushed and tranquil.

The setting sun filled them with amber light, and seemed to say,

“Come to the woods, for here is rest.”

Viens dans les bois

Une autre journée magnifique, l'air était aussi délicieux

pour les poumons que le nectar pour la langue. 

 

La journée était pleine de soleil étincelant 

et en même temps animée 

par une tempête de vent des plus revigorantes. 

 

Les vents de montagne comblent les forêts d'amour.

Ils caressent chaque arbre, aucun n'est oublié. 

 

Quand la tempête a commencé à rugir, 

je me suis aventuré dans les bois pour en profiter. 

J’ai dû grimper sur l'un des arbres pour avoir une vue plus large. 

 

Les sons de la tempête étaient glorieux, 

empreints d'une exubérance sauvage de lumière et de mouvement.

Se pliant et tourbillonnant en arrière, en avant, en rond, 

dans cette mer sauvage de pins.

 

Les tonalités de la tempête s'éteignirent, et en me tournant vers l'est,

j'aperçus les arbres, apaisés et tranquilles. 

Le soleil couchant les inonda de lumière ambrée et semblait dire :

 « Viens dans les bois, car ici repose la paix. »

Todd Coleman né en 1971 aux États-Unis

Trees, texte de Joyce Kilmer (1886-1918), États-Unis 

Formé en contrebasse et en composition à la célèbre Eastman School of Music de New York, Coleman est également professeur à l’université d’Elon. Il compose dans différents styles, dont de la musique chorale, de films et de jeux vidéo. Trees a reçu un premier prix de composition à sa sortie en 2000, parmi 1 500 autres pièces. La pièce est simple mais spirituelle et est basée sur les paroles du célèbre poème du même titre de Joyce Kilmer. Coleman dit lui-même qu’il a écrit cette œuvre parce qu'il avait été profondément touché par le message du texte.

Trees

I think that I shall never see

A poem lovely as a tree.

A tree whose hungry mouth is prest

Against the earth’s sweet flowing breast;

A tree that looks at God all day,

And lifts her leafy arms to pray;

 

A tree that may in Summer wear

A nest of robins in her hair;

Upon whose bosom snow has lain;

Who intimately lives with rain.

Poems are made by fools like me,

But only God can make a tree 

Arbres

Je ne verrai jamais, je crois,

De poème aussi beau qu'un arbre.

L'arbre dont la bouche affamée se presse

Contre le sein généreux de la douce terre ;

L'arbre qui regarde Dieu tout le jour,

Et lève ses bras feuillus pour prier ;

 

L'arbre qui, peut-être, l'été,

Porte un nid de rouges-gorges dans sa chevelure ;

Sur son sein la neige s'est posée ;

Il est intime avec la pluie.

Les poèmes sont l'œuvre d'insensés comme moi,

Mais seul Dieu peut faire un arbre.

(Traduction Maurice Le Breton en 1947)

Vita Arboris, texte et musique de Rémi St-Jacques

Il s’agit ici d’une pièce du jeune St-Jacques, comme Rémi le dit lui-même. Dans cette pièce, il a eu une idée très originale, celle d’écrire un texte en latin, non religieux, qui donne la parole à un arbre. On y ressent l’émerveillement universel des humains et leur humilité face à la résilience et à la longévité des arbres. Pour les choristes, cela se traduit vers la fin par une montée harmonique de plusieurs mesures (où nous n’avons jamais le droit de respirer!) et de longues notes tenues. Cela se calme, s’apaise et se termine par une renaissance.

Vita Arboris

Jampridem memini,

quando eram sola,

dulci manu benigna

posita sum in terra.

Submissim dixit mihi :

«esto fortis et magna

nam non erit vita

semper clemens tibi.»

Inde mihi dedit

ultimum osculum,

ultimum complexum,

ac procul abivit.

Sic, adolevi et accrevi

dum diei lucem viderem.

Crevi hic et adhuc accrevi

ut illas nubes attingerem.

Solem pluviamque amavi

et fulmen flammasque timui.

Cum vento mi placuit saltare

et semper perrexi accrescere.

Per tempora anni vixi,

autumnumn, hibernum, ver, æstatem;

Per dies noctesque vidi

memet conservare datam fidem.

Hanc manum benignam sensi,

defatigatam, fragilem;

eam sensi morientem;

et submissim dixit mihi :

«Memini bene, jampridem,

parvulum granum videbam;

et nunc, video arborem,

arborem fortem et magnam.»

Dein mihi gratias egit,

inde oculos suos clausit,

ultimum flatum suspiravit,

atque in arbore revixit.

La vie d'un arbre

Je me souviens, il y a longtemps,

quand j'étais seul,

je fus mis en terre

par une douce main bienveillante

Elle me dit doucement :

«sois grand et fort,

car la vie ne sera pas

toujours clémente avec toi.»

Puis elle me donna

un dernier baiser,

une dernière étreinte,

et s'en alla au loin.

Ainsi, je grandis et grandis

jusqu'à ce que je voie la lumière du jour.

Je grandis et grandis encore

jusqu'à ce que j'atteigne les nuages.

J'aimai le soleil et la pluie,

et je craignis la foudre et les flammes.

Je me plus à danser avec le vent,

et continuai toujours de grandir.

Je vécus à travers les saisons,

l'automne, l'hiver, le printemps, l'été;

Je vis à travers les jours et les nuits

que je respectais la promesse que j'avais faite

Je sentis cette main bienveillante;

fatiguée, fragile;

je la sentis mourante;

Et elle me dit tout bas :

«Je me souviens bien, il y a longtemps,

je voyais cette petite graine,

et aujourd'hui, je vois un arbre,

un arbre grand et fort.»

Ensuite, elle me remercia,

puis ferma ses yeux,

exhala un dernier souffle,

et renaquit en arbre.

Days of Beauty, texte d'Emily Brontë (1818-1848), Royaume-Uni

Malgré sa courte vie, Emily Brontë a laissé de nombreux poèmes, en plus d’être surtout connue pour son roman Les Hauts de Hurlevent. La pièce est ici interprétée par un chœur de femmes. Le riche accompagnement au piano envoûtant, soutenu par un quatuor aux accords luxuriants, met bien en lumière le don de mélodiste de Gjeilo. C’est un plaisir pour les choristes et pour les auditeurs!

Ola Gjeilo, né en 1978 en Norvège

Diplômé en composition, d’abord au Royal College of Music de Londres, puis à la Julliard School en 2006, Gjeilo habite maintenant à New York. C’est un compositeur très en vue et très joué et ce, partout dans le monde. Ses mélodies planantes sont poignantes et rejoignent un grand nombre d’auditeurs, mais suscitent également l’engouement des choristes. Vous entendrez ce soir trois pièces du prolifique compositeur.

Days of Beauty

When days of beauty deck the earth

Or stormy nights descend,

How well my spirit knows the path

On which it ought to wend.

 

It seeks the consecrated spot

Beloved in childhood’s years;

The space between is all forgot

Its sufferings and its tears.

Jours de beauté 

Lorsque les jours de beauté parent la terre

Ou que des nuits orageuses descendent,

Comme mon esprit connaît bien le chemin

Qu'il devrait suivre.

 

Il recherche l'endroit consacré

Chéri dans les années de l'enfance ;

L'espace qui l'en sépare est tout oublié,

Ses souffrances et ses larmes.

The Rose, texte de Christina Rossetti (1830-1894), Royaume-Uni  

Pour The Rose, Gjeilo a choisi une autre poétesse anglaise, Christina Rossetti, qui était célèbre en son temps. Très avant-gardiste, féministe, elle aimait aussi célébrer l’éphémérité des choses, et quoi de plus fugace que la vie d’une rose? Vous entendrez et reconnaîtrez peut-être le style de Gjeilo dans l’accompagnement tournant du piano. Voilà une autre mélodie qui nous reste en tête!

The Rose

The lily has a smooth stalk,

Will never hurt your hand;

But the rose upon her brier

Is lady of the land.

There’s sweetness in an apple tree,

And profit in the corn;

But lady of all beauty

Is a rose upon a thorn.

When with moss and honey

She tips her bending brier,

And half unfolds her glowing heart,

She sets the world on fire.

La Rose 

Le lys repose sur une douce tige
Qui jamais ne blessera ta main;
Mais la rose, de ses ronces,
Émerge et règne sur le monde.

Il y a de la suavité dans un pommier,
Du bienfait dans le maïs,
Mais la reine de toutes les beautés
Est la rose sur ses épines.

Quand, dans la mousse et le miel
Elle tend sa tige
Et déploie ses pétales lumineux,
Elle embrase le monde.

Song of the Universal, texte de Walt Whitman (1819-1892), États-Unis

La première, Song of the Universal, a été composée sur un texte de Walt Whitman, considéré comme l’un des premiers poètes américains. On y chante l’amour et la grandeur de la nature et l’émerveillement qu’elle suscite auprès des humains.

Song of the Universal

Come, said the Muse,

Sing me a song no poet yet has chanted,

Sing me the Universal.

 

In this broad Earth of ours,

Amid the measureless grossness and the slag,

Enclosed and safe within its central heart,

Nestles the seed Perfection.

 

By every life a share, or more or less,

None born but it is born–conceal’d or unconceal’d, the seed is waiting.

Give me, O God, to sing that thought!

Give me–give him or her I love, this quenchless faith

In Thy ensemble. Whatever else withheld, withhold not from us,

Belief in plan of Thee enclosed in Time and Space;

Health, peace, salvation universal.

 

All, all for Immortality!

Love, like the light, silently wrapping all!

Nature’s amelioration blessing all!

The blossoms, fruits of ages—orchards divine and certain;

Forms, objects, growths, humanities, to spiritual Images ripening.

Chanson de l’Universel 

Viens, me dit la Muse

Chante-moi un chant qu’aucun poète n’a encore chanté,

Chante-moi l’Universel.

 

Au cœur de cette vaste terre, notre terre

De son incommensurable grossièreté, ses tas de cendres,

Dans l’enclos préservé de son noyau central,

Couve le germe de Perfection.

 

Chaque vie y a sa part, plus ou moins.

Nul ne naît qu’il ne naisse, secret ou manifeste, le germe attend.

Mon Dieu, donne-moi à chanter cette pensée,

Donne-moi, donne à celle, celui que j’aime cette inextinguible foi

En ton oeuvre. Quoi que Tu retiennes, ne nous le refuse pas,

Notre croyance en Ton plan dans l’enceinte du Temps de l’Espace

Santé, paix et salut universels.

 

Tout au service de l’immortalité, tout,

L’amour comme lumière qui enveloppe tout de son silence,

L’amendement de la Nature un bienfait pour tous,

Fleurs, fruits de l’âge, vergers divins et sûrs,

Formes, objets, produits, humanités s’épanouissant en images spirituelles.

(traduction Jacques Darras)

Marie-Claire Saindon, née en Ontario en 1984

Terre-Neuve, texte d'Annick Perrot-Bishop, (1945-2020) Vietnam-Canada
Marie-Claire Saindon est avant tout violoniste classique et titulaire d’un baccalauréat en composition de la grande école Schulich (Université McGill, 2007).  Mais c’est en musique cinématographique qu’elle poursuit ses études à l’Université de Montréal (Maîtrise, 2010). Ses œuvres chorales mettent en valeur la force de la poésie et des mots, comme des images de cinéma. Dans la pièce Terre-Neuve, les choristes doivent faire éclater les bruits du glacier au moyen de consonnes percutantes, de claquements de mains et de piétinements de pieds.

Terre-Neuve

Terre

éclaboussée du cri d'un soleil

aux couleurs d'océan

de roc

fauve la falaise se brise

craquements de glace

goût frais de neige qui fait trembler

la mémoire ensevelie

se mêle de vent

s'enroule au sel d'une joie

Neuve

LES ARTISTES

Rémi St-Jacques

chef

 

L’histoire est belle : à l’âge de 10 ans, Rémi voulait prendre des leçons de piano. Ses parents lui ont dit que cela dépendrait de ses résultats scolaires. La légende raconte que les notes du jeune Rémi ont été à la hauteur et que sa passion musicale a pu débuter. Quelques années plus tard, bachelier en musique de l’Université de Montréal, détenteur d’une maîtrise en direction chorale (2021), Rémi est parmi les compositeurs actuels les plus en vue au Québec et ailleurs. 

 

Ses compositions lui ont déjà valu plusieurs prix. En 2016, il a été finaliste dans la Compétition de composition d’Antonin Dvorak, à Prague. Il a eu le premier prix à la Compétition d'œuvres chorales de la Grand Philarmonic Choir en Ontario en 2019.  En 2020, au Concours de composition internationale  À Cœur Joie Hauts-de-France, il a reçu un 2e prix dans la catégorie double-chœur et un 2e prix pour celle de chœur à voix égales de femmes.  Toujours en 2020, il a été lauréat au Concours de composition internationale #12DaysChallenge dans le cadre du Festival Ryedale en Angleterre avec l'ensemble Gesualdo Six. Enfin, en 2021, il a reçu une mention honorable au Concours international de composition chorale A riveder le Stelle, sur un texte de Dante, en Italie.



Rémi dirige depuis plus de huit ans différents chœurs, dont quatre actuellement dans la grande région métropolitaine. Il est le nouveau chef du Grand Chœur de Montréal depuis septembre 2023, auquel il apporte ses idées novatrices, son goût pour les langues étrangères ainsi que sa rigueur et son rire communicatif. Il en est aussi le compositeur en résidence. Cette année seulement, le GCM lui a commandé un arrangement de Les Anges dans nos campagnes et un autre pour quatuor à cordes de sa pièce Vita Arboris. Vous pourrez entendre un autre arrangement d’un cantique traditionnel lors de notre concert de décembre prochain.

Julie Triquet

violon

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Julie Triquet est bien connue des mélomanes canadiens.  

Elle est, depuis 2012, violon solo de l’Orchestre de chambre I Musici de Montréal. 

 

Dès l’âge de trois ans, elle s’initie à l’étude de son instrument sous la direction du professeur Claude Létourneau. Elle poursuit son apprentissage au Conservatoire de musique de Québec, puis au prestigieux Institut Curtis de Philadelphie aux États-Unis avec les maîtres David Cerone et Aaron Rosand. Durant ses études à Philadelphie, elle se voit décerner le très convoité prix Sylva-Gelber du Conseil des Arts du Canada.  En 1982, Julie gagne le premier prix du concours de l’Orchestre Symphonique de Montréal.  Cette reconnaissance lui ouvre les portes des meilleurs orchestres du Québec où elle se distingue comme soliste.  

 

Son talent exceptionnel et sa passion pour la musique de chambre lui valent d’être engagée, en 1988, à titre de premier violon du quatuor Arthur-Leblanc, alors en résidence à l’Université de Moncton au Nouveau-Brunswick. 

De 1993 à 1998, elle poursuit sa carrière avec Les Violons du Roy de Québec comme co-violon solo.  Julie joue sur un violon Giuseppe Odoardi 1786 (généreusement prêté par M. David B.Sela).

(Source:  site de I Musici de Montréal)

Jeanne Côté

violon

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Originaire de Sherbrooke, la jeune violoniste Jeanne Côté étudie au programme de maîtrise de l’Université McGill, dans la classe d’Axel Strauss et est détentrice d’un baccalauréat complété au Conservatoire de musique de Montréal. 

 

Jeanne fait partie des membres fondateurs du Quatuor à cordes Andara, un jeune ensemble de musique de chambre remarqué dans tout le Canada. La jeune violoniste a aussi un grand intérêt pour la musique nouvelle. C’est pour parfaire et partager la musique de jeunes compositeurs québécois qu’elle a réalisé une résidence artistique au Portugal en juin dernier, soutenue par le Conseil des Arts et Lettres du Québec.

 

En automne 2020, elle a cofondé les Apprentis de la Musique Improvisée, un organisme qui offre des ateliers d’improvisation pour les jeunes. 

 

Mis à part sa grande dévotion pour la musique de chambre, Jeanne adore partager sa passion pour la musique à travers l’enseignement. Venant d'une famille de professeurs de musique, elle a commencé à enseigner très jeune, lui donnant ainsi beaucoup d'expérience. Elle donne actuellement des cours de violon à la Coopérative des professeurs de musique de Montréal, ainsi qu’à l’école Joseph-François-Perrault.

Cynthia Blanchon

alto

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Partageant son temps à l’international, l’altiste française Cynthia Blanchon se consacre à des projets artistiques tant au Canada qu’en Europe.  L’été prochain, elle enseignera et jouera de la musique de chambre au festival Music at Port Milford et au Centre Musical CAMMAC. Elle s’est produite l’été dernier au Festival Entre Vents Et Marais en France avec l’Ensemble Osmose. 

 

Elle a également participé à la série «UdeM @ Bon Pasteur» à la Chapelle Historique du Bon-Pasteur à Montréal. Elle a enregistré le quintette avec piano de DvoÅ™ák en avril 2021 avec ATMA Classique et ses collègues de l’Orchestre de l’Agora. En juin dernier, elle a été invitée à se produire dans le cadre du Festival Classica et se produira cette prochaine saison dans la série «Le Baptême» à Saguenay ainsi que dans la série «Mélodînes» à Montréal.

Musicienne d’orchestre expérimentée, elle est actuellement alto solo de l’Orchestre de l’Agora. Elle a terminé son doctorat avec grande distinction sous la direction de Jutta Puchhammer et étudie actuellement avec Juan-Miguel Hernandez. 

 

Cynthia joue aujourd’hui sur un alto Fagnola et un archet Hills & Sons gracieusement prêté par Canimex Inc. à Drummondville (QC) Canada, ainsi que sur un alto Kalata fabriqué en 2016 et sur un archet fabriqué par Arnaud Suard en 2008.

Julie Trudeau

violoncelle

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Julie Trudeau entreprend ses études de violoncelle à Sherbrooke et les poursuit à Montréal auprès du réputé Walter Joachim. Bachelière en interprétation de la musique de l’Université de Sherbrooke, elle obtient, en 1994, une bourse d’études du Conseil des arts et des lettres du Québec lui permettant de poursuivre un stage de perfectionnement auprès du violon­celliste Philippe Muller, professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. 

 

De 2000 à 2007, elle est membre du Quatuor Molinari. Cette formation de chambre lui a permis de donner des concerts en Europe à plusieurs reprises et d’être soliste avec le Esprit Orchestra de Toronto et l’Orchestre symphonique de Montréal.

 

De plus, Julie Trudeau s’est produite en tant que soliste avec l’Orchestre symphonique de Sherbrooke, l’Orchestre de chambre de l’Estrie, l’Orchestre symphonique de Drummondville et l’Orchestre symphonique de Gatineau. On peut l’entendre régulièrement sur les ondes de Radio-Canada/CBC. Julie Trudeau est membre du quatuor de violoncelles Ponticello, et du Nouvel Ensemble Moderne (NEM).

Xavier Rousseau (Rousso)

piano

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Au clavier dès l’âge de 4 ans, Xavier Rousseau baigne dans la musique. Il est admis au Conservatoire de musique de Montréal à l’âge de 12 ans sous les enseignements du renommé Raoul Sosa, puis de Richard Raymond. Il complète sa maîtrise en piano avec André Laplante, en interprétation classique.

Il participe à plusieurs camps de perfectionnement internationaux, notamment en Allemagne et aux États-Unis.

 

ROUSSO vogue maintenant de l’électro à la composition jazz/pop avec une aisance déconcertante.

 

En 2018, il dévoile Rosemont, son premier opus au piano solo. Un album de dix compositions originales qui suscita l’enthousiasme de la critique et des mélomanes. En 2021 paraît Iceberg, un album de dix nouvelles compositions. 


En octobre 2023, ROUSSO reçoit le prix André-Gagnon offert par la Société professionnelle des auteurs et des compositeurs du Québec, qui récompense l’excellence des compositeur-trice-s d’ici.

LES CHORISTES

Sopranos

Fatima Zahra Akarmoune

Marie-Océane Courtois

Lucie De Chantal**

Nathalie Deret*

Geneviève Deschamps*

Denise Galarneau

Lucie Landriault

Marie-Hélène Lapointe**

Julie Lévesque

Anne Monin

Marie-Christine Robitaille-Grou

Kaoutar Rouibaa****

Marta Rzepkowska

Anne Simard

Lyne St-Onge

Altos

Lorraine Banville

Johanne Bissonnette

Catherine Collerette

Isabelle Côté-Laurin*

Isabelle Laurier****

Karine Leduc

Alice Lu

Dominique Paquette

Virginie Pelletier*

Manon Proulx

Suzanne Trottier

Ténors

Juan Fernando Barrionuevo****

Ronald Koning*
Patrick Magny*

Bruce Maxwell

Basses

François Bélanger*  ***

Jean-Louis Bertrand

Stéphane Binet****

Jean Bourque

Gérard Dion*

Louis Gagné

*Duettiste dans The Lark Ascending

**Duettiste dans IV. Éyze shéleg! (Five Hebrew Love Songs

*** Percussions dans Five Hebrew Love Songs et Lammaa Badaa Yatathannaa

****Présentation parlée

 

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Notre prochain concert aura lieu

le samedi 14 décembre 2024,

à l’église Saint-Esprit-de-Rosemont.

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grandchoeurmontreal

REMERCIEMENTS

 

À Marie-Claude, notre régisseuse et aux bénévoles qui ont veillé à l’accueil du public et à l’encadrement de cet événement.

 

À Stéphane pour toute la logistique de l’éclairage et la régie. 

 

À Vlad pour la captation audio et vidéo. 

 

À vous qui avez fait un don, lors de l’achat de votre billet. Une dizaine de personnes bénévoles œuvrant au sein de la paroisse ont pu, ce soir, profiter de votre générosité.

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